Aël est un jeune homme comme les autres. C’est ce qu’on pourrait croire à première vue. C’est un garçon qui aime la vie. Il s’amuse tout le temps, joue à des jeux, est énergique, enthousiaste et curieux. Il cherche toujours ses limites. Il n’a peur de rien. Il explore tout ce qui peut être exploré sans hésiter. C’est l’audace incarnée et ceux qui le suivent dans ses projets s’en rendent bien compte. C’est clairement le jeune homme casse cou que l’on imagine. Il est aussi très sociable. Le gens l’aime pour son humour, il fait souvent des gaffes et est très maladroit, il en joue donc pour faire rire. De plus ses expressions se remarquent. Il n’en a pas honte et surtout, n’hésite pas à dire ce qu’il pense.
C’est un garçon adorable, il n’hésite pas non plus à aider les autres. Beaucoup l’attribue à un ange.  Son prénom vient justement de ce mot, Aël signifiant « ange » en breton. Cependant, il est narcissique à un point élevé. Il connaît ses atouts, physique et mentaux et en est fier. Il ne se prend pas pour n’importe quoi. De plus, il sait parfaitement manier les mots pour avoir ce qu’il veut. Il n’a pas peur d’utiliser les gens et leurs secrets pour en tirer profits. Et pour cela, bien sûr, il sait exactement comment donner confiance. C’est un opportuniste taquin. Cependant, il n’est taquin qu’avec les gens qui lui sont spéciaux. C’est alors qu’il devient aussi un pervers extrêmement possessif.

Aël, parait plus vieux qu’il ne l’est. Beaucoup lui donneraient 19 ans alors qu’il n’en a que 17. Il est plus fort que les garçons de son âge, son physique s’adaptant à ses activités extrêmes. Il a donc un corps plutôt musclé mais pas énormément. Il est de taille moyenne, c’est-à-dire 1m72. Corvus est très fier de son physique. Il sait qu’il a du potentiel. A la base, ses cheveux fins, mi-longs étaient bruns mais il s’est fait une couleur bordeaux pour aller avec ses yeux étonnamment rouges. Ses yeux sont en fait d’un marron très spécial. Il vire vers le rougeâtre. Il a les cils plutôt longs, ce qui renforce son air angélique. De plus, ses yeux transmettent toujours son état d’esprit étant extrêmement expressif.
Il a un visage fin mais qui n’en reste pas moins viril. Son sourire est toujours présent. C’est sa principale arme pour avoir ce qu’il veut en plus de son air adorable. Sa peau est parfaite. Très blanche sans aucune imperfection. Cependant, ne croyez pas que c’est naturel chez lui. C’est tout simplement parce qu’il sait parfaitement comment prendre soin de lui. Étant un enfant du jour, il n’est pas du tout sensible au soleil.
Pour son style vestimentaire, il s’habille de manière un peu punk. Beaucoup de rouge et de noir. Des chaines, des vêtements déchirés, parfois des chemises car il aime se sentir beau. Il a des piercings aux oreilles, aime les colliers et les bracelets et parfois les bagues. Il a une voix plutôt chaleureuse, pas trop grave et très agréable à entendre.

Je vais vous raconter mon histoire moi même. Il n’y a que moi pour connaître les détails les plus croustillants et j’ai bien peur que si ce n’est pas moi qui raconte, on pourrait me donner l’image d’un fou. Peut être que je le suis un peu mais pour moi c’est tout à fait naturel !
Je suis né un 1er décembre. Ma mère m’a même dit qu’il neigeait ! C’est cool, non ? J’adore la neige ! En fait, la particularité de ma famille c’est que mes deux parents sont des enfants des étoiles. Alors ils se doutaient bien que j’allais aussi l’être. Ils l’espéraient même. C’est vrai que c’est plus rigolo que d’être tout à fait normal… Bah oui ! Tu es constamment poursuivi ! Ta vie devient vraiment plus intéressante ! L’adrénaline c’est la meilleure sensation. Bon je vous avoue que mes parents n’étaient pas et ne sont toujours pas dans cet état d’esprit. Il n’y a que moi qui aime cette vie de danger. J’ai donc grandi caché. On était dans une ferme abandonnée loin de Miaka Go, la capitale. En gros, on était cachés dans les pâturages. Grâce à ça, j’ai pu avoir une enfance plutôt tranquille, sauf si on rajoute le fait que je cherchais l’extrême depuis mes cinq ans.
Mes parents devaient toujours me surveiller pour que je ne parte pas à l’aventure dans les montagnes. On va dire que j’étais coriace, mais quand on aime c’est pas totalement de notre faute, non ? Si ? Bah tant pis. En fait, j’ai toujours aimé cet endroit. C’est là que j’étais né et aussi là où met arrivé ma première blessure. Je m’amusais dans les roches et j’ai glissé et me suis ouvert le genou. Pas doué, vous me diriez ? Je l’aurais aussi dit et j’aurais aussi pleuré si la plaie ne s’était pas mise à se refermer toute seule à une vitesse incroyable. En à peine cinq minutes, il ne me restait plus qu’une cicatrice.
Mes parents m’ont regardé avec un air émerveillé.
Mon don était le plus beau. Je pouvais me blesser autant que je voulais, cela n’avait plus d’importance. Ils me laissaient faire tout ce que je voulais et ne s’inquiétaient plus pour moi.
Les années passaient et j’enchainais les activités extrêmes. Je grimpais seul dans la montagne. Je sautais de rocher en rocher. Dévalais les pentes le plus vite possible en me gamellant à mainte reprises.
Un jour, alors que j’avais onze ans, mon père m’a aidé à me fabriquer un parachute. Je suis donc monté en montagne et ai sauté. Je volais, c’était l’expérience la plus géniale. Bien entendu, n’ayant eu aucun conseil pour l’atterrissage, je me suis étalé sur le sol, devant la ferme, le parachute me recouvrant complètement. J’avais une jambe cassée mais je rigolais. Ma mère m’a replacé la jambe, j’ai hurlé de douleur pendant une seconde puis j’ai commencé à guérir. Quelques heures plus tard, je pouvais à nouveau courir comme s’il ne mettait rien arrivé.
De temps en temps, je descendais en ville pour faire les courses avec ma mère. Elle me disait toujours de ne pas me blesser pour ne pas montrer mon pouvoir aux autres. Moi qui était si fier de ce dont j’étais capable, je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire.
Je me suis fait des amis, ils me suivaient dans mes idioties. Et c’était la première fois que je faisais attention à ne pas me blesser.
Mais un jour, un copain me poussa d’un haut rocher. Je sais qu’il n’avait pas fait exprès, je ne lui en veux pas mais je suis tombé et me suis écorché le visage. Ils sont venus voir si j’allais bien et ma blessure a disparu devant leurs yeux ébahis. La plupart ont pris peur, m’insultant d’enfant des étoiles. Je ne comprenais pas. Je ne savais pas qu’ils n’étaient pas comme moi. Ma mère m’a rapidement ramené à la ferme et a crié à mon père de tout emballer. On devait partir sur le champ. C’était il y a deux ans.
Je ne comprenais pas et c’est à ce moment là que mon père m’a expliqué. « Nous ne sommes pas normaux Aël. Les gens normaux n’ont pas ces dons que nous possédons. Ils ne peuvent pas voir les étoiles. » Ah oui. Les étoiles. Avec mon père, on s’amusait souvent à regarder les étoiles, il me montrait chaque constellation qu’on pouvait voir. Celle qui m’avait le plus attiré était celle du Corbeau. Je ne voyais pas en quoi si peu d’étoiles formaient un oiseau noir. J’aimais les corbeaux, j’aimais leur couleur sombre et les voir voler. J’aime aussi les chats mais là c’est surtout parce qu’ils sont trop mignons !
Nous avons donc fuit le lieu paradisiaque de mon enfance. C’est à ce moment que j’ai choisis mon pseudonyme sous la demande de ma mère. J’ai choisis Corvus. Pour la constellation du Corbeau. Cela a même fait sourire mes parents. Le but étant de trouver un garçon surnommé Moon. Ma mère disait qu’il nous montrerait le chemin. Je ne savais pas qui il était mais ma mère m’a expliquer qu’il était l’espoir de tout enfant des étoiles.
Il était là pour nous aider et nous protéger. Qu’il était le premier enfant des étoiles.
Mais il y avait une chose que je ne comprenais pas. Pourquoi fuir ? Pourquoi se cacher ? La meilleure chose à faire était de se battre pour qu’on nous accepte ! On pouvait s’allier ! La vie deviendrait meilleure pour tout le monde !
Nous sommes donc aller à la capitale. Le but étant le port. Il fallait qu’on change de pays. Mais à mi-chemin, on s’est fait attaquer. Le message était passé à une vitesse incontrôlable.
C’est à ce moment là que j’ai perdu ma mère. Je venais d’avoir 15 ans. Elle nous a supplié de fuir alors que j’essayais de me concentrer pour pouvoir la soigner. Je n’y arrivais pas. Je ne m’étais pas assez entrainer à contrôler mon pouvoir. Mon père m’a attrapé, me forçant à m’éloigner de son visage en larmes. On a couru le plus loin possible, abandonnant ma mère agonisant et la voiture. La dernière chose que j’ai vu d’elle, c’est elle se débattant alors qu’ils la portaient pour la mettre dans un gros van.
Mon père restait fort mais je savais que j’allais craquer une fois qu’on allait se reposer. De plus, je savais qu’il savait ce qui allait arriver à ma mère mais je ne lui ai pas posé la question. La nuit qui a suivit, j’ai pleuré silencieusement.
On est resté caché pendant environ un an. Mon père hésitait à partir ce que je ne comprenais qu’à moitié. Je comprenais qu’il veuille resté là où est morte maman. Mais je ne comprenais pas qu’il prenne le risque de nous tuer tous les deux pour ça. C’est quand on a été découvert une deuxième fois et que j’ai vu mon père se battre contre les scientifiques pour me protéger. Malheureusement ils l'ont abattu devant mes yeux. Avant de mourir, mon père me cria de courir et c'est ce que j'ai fait. J’avais seulement pour indice Moon et le port de Miaka Go. J’ai couru pendant des heures. J’ai mis exactement 4 jours pour atteindre la capitale tout en dormant caché la nuit.
Quand je suis arrivé à destination, personne ne connaissait mon visage. J’étais extrêmement surpris mais tout autant rassuré. Je n’avais pas besoin de me cacher et pouvais demander mon chemin. Quand je suis arrivé au port, un jeune garçon blond me fixait. J’avais d’abord peur qu’il soit l’un d’entre eux. Mais au fur et à mesure, une atmosphère rassurante m’a enveloppé et j’ai compris que c’était lui. Moon.
Je me suis approché. Il regardait un bateau qui partait à destination de Yokoro Maru. Puis il est monté à bord et j'ai décidé de le suivre. Ma mère avait une confiance absolue en lui alors pourquoi pas moi. Je venais d’avoir 17 ans quand je suis partis pour Mist Blue. J'ai continué à le suivre jusqu'à ce qu'on arrive à Miharu Sora. Je ne savais pas que cette ville avait quelque chose de spécial jusqu'à ce que je me retrouve en face d'une grande porte menant dans une ville souterraine.